Fin de vie : que faire ? (1)

Société inclusive

Date de rédaction :
01 octobre 2012

Sur le blog de France Inter, John réagit à l’émission Le Téléphone sonne du 4 octobre 2012, proposée en partenariat avec le magazine Le Pèlerin, et intitulé « les Français et l’euthanasie ». Il écrit : « ma mère, quatre-vingt-cinq ans, entame sa huitième année de démence. Ses souffrances physiques sont bien limitées, mais sa souffrance morale est immense, du moins dans les moments où elle est consciente. Elle ne peut que souffrir davantage tout en passant de plus en plus de temps inconsciente ou presque. Elle ne peut pratiquement pas s’exprimer. Mais je sais bien qu’elle voudrait partir et cela depuis des années. Que faire ? La regarder se dégrader à petit feu, maintenue par les médicaments ? Pendant plusieurs années ? Au nom de quoi ? Je trouve la position des médecins d’une énorme hypocrisie et d’une grande cruauté, principalement dans le but de s’épargner des vapeurs métaphysiques. La confusion est telle qu’ils n’arrivent pas à s’accorder sur les définitions (euthanasie, accompagnement, suicide assisté, objectifs de la loi Leonetti, etc.). Une attitude humaine encadrée par une procédure de collégialité et de concertation suffisamment élaborée devrait pourtant suffire. Encore une raison de se mettre en colère contre la médecine ».