Fin de vie : les réactions à l’avis du Comité national consultatif d’éthique (1)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 juin 2013

« L’Élysée, où l’on dit M. Hollande toujours déterminé à légiférer, devrait logiquement attendre la fin du débat public pour relancer le dossier. Un délai commode », analyse Laëtitia Clavreul, du Monde : « après les manifestations contre le mariage pour tous, l’heure est à l’apaisement sur les questions de société ». La question prend un tour politique : le CCNE est en train de renouveler la moitié de ses membres, dont quatre seront désignés par l’Élysée. « Il y a fort à parier qu’après cela, les lignes pourraient bouger », écrit Laëtitia Clavreul. Jean Leonetti, député UMP et auteur de la loi sur la fin de vie en 2005, s’est déclaré «satisfait» de l’avis du CCNE et appelle à la poursuite du débat sur cette question. Il « attend du président de la République et du gouvernement qu’ils suivent les recommandations du CCNE et du rapport Sicard [commission de réflexion sur la fin de vie] dans une démarche citoyenne qui ne divise pas les Français et qui correspond à une démocratie moderne et apaisée ». Pour Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), l’avis du CCNE est « très proche »de celui rendu par le CNOM en février 2013. L’instance s’était prononcée pour une « sédation terminale », « par devoir d’humanité ».

Libération, 1er juillet 2013.Le Monde, 2 juillet 2013.