Fin de vie : les professionnels face aux décisions médicales complexes
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Dans une recommandation consacrée à la qualité de vie en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux écrit :« du fait de la fragilité et de la polypathologie des résidents, le médecin traitant et l’équipe de l’EHPAD peuvent se retrouver face à des situations médicales complexes d’autant plus difficiles à gérer que les décisions à prendre tant en terme d’hospitalisation que de limitation ou d’arrêt de traitement n’ont jamais été anticipées, voire même abordées. Il ne s’agit pas de figer une fois pour toutes l’attitude à tenir devant une aggravation de l’état de santé, ce qui limiterait gravement le droit des personnes à changer d’avis à tout moment, mais de poser les différentes alternatives possibles dans un contexte plus serein que celui de l’urgence médicale. Anticiper collégialement ces situations aide le médecin traitant à prendre, le moment venu, une décision éclairée de « juste » soin adaptée au résident et à la gravité de l’épisode aigu, et limite le risque de tomber dans les deux écueils que sont l’obstination déraisonnable et à l’inverse l’abandon de soins ».
ANESM. Recommandation de bonnes pratiques professionnelles. Qualité de vie en EHPAD (volet 4). L’accompagnement personnalisé de la santé du résident. Septembre 2012. www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Anesm_QDV4_Novembre_2012-2.pdf (texte intégral).