Fin de vie : les personnes en situation de précarité (2)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour l’OFNV, « l’accompagnement de fin de vie des personnes en situation de précarité n’est pas encore une pratique partagée et solidaire. Les professionnels pensent qu’il s’agit “de l’affaire des autres”. Le manque d’information, de formation ou de sensibilisation reste important, même dans des établissements de santé. Les équipes ressources en soins palliatifs interviennent peu dans les structures sociales, médico-sociales. Seul un tiers des infirmiers et des aides-soignants d’hospitalisation à domicile sont formés à l’accompagnement de fin de vie ou aux soins palliatifs, alors qu’un patient sur quatre est concerné par une prise en charge en soins palliatifs. 39% des appartements de coordination thérapeutique n’ont aucun professionnel formé sur la fin de vie. Seules 16% des pensions de famille ont un ou plusieurs professionnels sensibilisés et/ou formés à l’accompagnement de fin de vie, et 44% d’entre elles déclarent qu’un besoin de formation existe. 22% des assistants de services sociaux hospitaliers ignorent s’il existe une association de bénévoles d’accompagnement de fin de vie au sein de leur établissement. 44% des assistants de services sociaux hospitaliers déclarent l’absence d’accompagnement par les mandataires judiciaires à la protection des majeurs comme une source de difficultés lorsqu’ils doivent accompagner des personnes sous tutelle en fin de vie, ou faire les démarches pour leurs inhumations.
Observatoire national de la fin de vie. Fin de vie et précarités. Six parcours pour mieux connaître la réalité et comprendre les enjeux de la fin de vie des personnes en situation de précarité en France. Rapport 2014. www.onfv.org/wp-content/uploads/2015/01/ONFV-Rapport-2014-Fin-de-vie-et-pr%C3%A9carit%C3%A9s.pdf (texte intégral). Actualités sociales hebdomadaires, 7 décembre 2014.