Fin de vie : les directives anticipées
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Tous les membres du CCNE sont d’accord pour souhaiter que les directives anticipées de fin de vie émises par un patient atteint d’une maladie grave, rédigées en présence d’un médecin traitant, deviennent « contraignantes pour les soignants, sauf exception dûment justifiée par écrit ». La Croix rappelle qu’à l’heure actuelle, malgré leur nom de « directives », la loi ne les considère que comme des « souhaits », les décisions étant prises par les médecins. Le Comité d’éthique distingue cependant trois exceptions : « l’urgence rendant impossible leur prise en compte, l’inadaptation des directives à la situation clinique du patient ou des témoignages suffisamment précis, étayés et le cas échéant concordants des proches du malade indiquant que les directives ne correspondent plus au dernier état de sa volonté. » Le Comité recommande également le respect du droit d’une personne en fin de vie à être endormie par « sédation profonde » jusqu’au décès si elle le demande quand les traitements, voire l’alimentation et l’hydratation ont été interrompus à sa demande.
La Croix, 1er juillet 2013. Le Monde, 2 juillet 2013. Comité national consultatif d’éthique, avis n°121 : Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. 1er juillet 2013. www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/publications/avis_121_0.pdf (texte intégral).