Fin de vie : l’entourage dans les soins palliatifs en hospitalisation à domicile
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour Elisabeth Hubert, « l’entourage des patients doit également faire l’objet d’une attention toute particulière en hospitalisation à domicile (HAD), car souvent, le maintien à domicile résulte d’un choix familial de non-institutionnalisation, voire du choix fait par le patient en capacité d’exprimer sa volonté. Les proches sont alors engagés dans une perspective de vie et de fin de vie à domicile. L’hospitalisation à domicile, par la prise en charge globale et la continuité des soins qu’elle assure, constitue donc un appui réel et un gage de sécurité. Les équipes pluridisciplinaires assurent un accompagnement du patient et de son entourage. Elles anticipent les risques (prévention du deuil pathologique par exemple) voire, grâce à l’intervention de l’assistant social de l’HAD, proposent des aides complémentaires au domicile (auxiliaires de vie) ou des solutions de répit. Enfin, dans le cas d’une prise en charge d’un patient Alzheimer en fin de vie, le conjoint, très impliqué dans l’accompagnement du patient, est lui-même fragile, en situation d’épuisement physique et/ou psychologique, parfois lui-même atteint d’une maladie chronique voire également de troubles cognitifs. L’HAD peut inciter l’aidant à s’insérer dans une filière qui posera un diagnostic et proposera une prise en charge adaptée. »
La Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer. Novembre 2013. Numéro double 28-29. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Nos-Travaux/La-Lettre-de-l-Observatoire.