Fin de vie : la contribution de l’EREMA (1)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Reconnaître la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer en ce qu’elle est et demeure au-delà de la maladie, avec des capacités personnelles, des droits et des préférences qui ne saurait lui être contestés, constitue en soi une évolution appréciable. Il importe toutefois de la soutenir et de permettre aux résolutions de se transposer de manière affective dans les pratiques », écrit Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer (EREMA), dans une contribution à la réflexion nationale sur la fin de vie. « Investit-on pour de tels enjeux les compétences et les moyens nécessaires à des approches respectueuses ? Un suivi pertinent, soucieux du bien de la personne, engage en effet à une concertation exigeante et à une constance dans les interventions. Y consacre-t-on le temps nécessaire aux approfondissements et à la créativité pour ne pas se satisfaire de la seule apparence de procédures prometteuses mais inabouties ? » s’interroge-t-il.
Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées. Approches en fin de vie. Contribution de l’EREMA à la concertation nationale sur la fin de vie. 21 septembre 2013. www.espace-ethique-alzheimer.org/bibliotheque_rte/pdf/dossiersthematiques/Maladie_dAlzheimer_et_fin_de_vie_2013.pdf (texte intégral).