Fin de vie : la communication infirmière-médecin dans la décision d’alimenter (6)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
21 mai 2012

Lorsqu’il s’agit de décider de la mise en place d’une alimentation ou d’une hydratation artificielle chez des patients atteints de démence, la communication entre professionnels est très difficile dès lors que les personnes malades ne sont pas en capable d’exprimer leurs souhaits, observent Els Bryo, Chris Gastmans et Bernadette Dierckx de Casterlé, du centre de bioéthique médicale et de droit de l’Université catholique de Louvain (Belgique). La communication avec les médecins est l’instrument principal utilisé par les infirmières pour tenter de réaliser ce qu’elles perçoivent comme « le meilleur soin possible ». Du point de vue des infirmières, trois facteurs interdépendants affectent l’efficacité de la communication infirmière-médecin : l’attitude des médecins envers les infirmières, l’attitude des infirmières envers les médecins et les formes de communication utilisées par les infirmières. Pour améliorer la qualité des soins et la satisfaction des infirmières au travail, il est nécessaire que s’installe un dialogue ouvert caractérisé par un respect et une compréhension mutuelle, concluent les chercheurs.

Bryon E et al. Nurse-physician communication concerning artificial nutrition or hydration (ANH) in patients with dementia: a qualitative study. J Clin Nurs, 30 mai 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22642618.