Fin de vie en maison de retraite: l’approche d’un médecin généraliste

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 août 2009

Gillie Evans, du Jenner Health Centre de Whittlesey (Royaume-Uni) explique, dans une étude portant sur cinquante personnes hébergées en maison de retraite, comment un médecin généraliste peut améliorer la qualité des soins en fin de vie, en utilisant des directives anticipées et des revues annuelles s’appuyant sur les indicateurs pronostiques du Royal College of General Practitioners , permettant d’identifier les personnes ayant besoin de soins palliatifs [concernant les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, les critères sont : l’incapacité à marcher sans assistance, associée à une incontinence urinaire et fécale, pas de communication verbale cohérente, incapacité à s’habiller sans assistance, score de Barthel <3, capacité réduite à réaliser les activités de la vie quotidienne ; les critères aggravants sont une réduction de poids de 10% dans les six mois précédents sans autre cause, une pyélonéphrite ou une infection urinaire ; un niveau de sérumalbumine de 25 g/L, des escarres graves au stade II/IV, des fièvres récurrentes, une prise alimentaire réduite par voie orale, une pneumopathie d’inhalation]. Des formulaires et des protocoles ont été élaborés pour aide à la décision dans différentes situations : évaluation de la douleur, soins de fin de vie, situations d’urgence, évitement de l’hospitalisation, difficultés à avaler, agitation aigüe, arrêt cardiopulmonaire. Ces formulaires sont téléchargeables sur le site du Conseil national des soins palliatifs britannique (NCPC).

Dementia . Evans G. Improving end of life care for the person with dementia. Août 2009.National Council for Palliative Care. Evans G. Making a difference: Palliative Care in Dementia Group, 2008. 
www.ncpc.org.uk/download/events/palldementia_230108/GillieEvans.pdf , 2008. 
Royal College of General Practitioners. Prognostic Indicator Paper v 2.25. Gold Standards Framework England, juin 2006