Fin de vie : des directives anticipées qui s’imposent au médecin

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
13 décembre 2014

Le médecin ne pourra déroger aux directives anticipées que dans deux cas : l’urgence vitale et lorsque les directives (révocables à tout moment mais désormais sans limite de validité) s’avèrent « manifestement inappropriées ». « On peut imaginer l’hypothèse d’un patient atteint d’une maladie chronique pour laquelle une nouvelle molécule serait mise sur le marché qui permettrait d’espérer une poursuite de la vie dans des conditions très améliorées », avancent les rapporteurs. Le médecin qui déciderait de ne pas suivre les directives devrait toutefois consulter un confrère et motiver sa décision. Les députés ont souhaité que les directives soient formalisées (avec un cadre général et une partie plus spécifique lorsque la personne est atteinte d’une maladie grave) et inscrites sur la carte Vitale.

Claeys A et Leonetti J. Rapport de présentation et texte de la proposition de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. 12 décembre 2014. www.elysee.fr/assets/Uploads/Rapport-et-proposition-de-loi-creant-de-nouveaux-droits-en-faveur-des-malades-et-des-personnes-en-fin-de-vie.pdf (texte intégral). www.la-croix.com, www.lemonde.fr, 12 décembre 2014.