Fin de vie : bénévolat d’accompagnement

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mars 2011

Pour Paulette Le Lann, présidente de la Fédération JAMALV (Jusqu’à la mort, accompagner la vie), le bénévolat d’accompagnement occupe une place importante dans la prise en charge des personnes en fin de vie. La fédération JAMALV regroupe soixante-quinze associations départementale et mille neuf cents bénévoles qui interviennent tant à domicile qu’en établissement. « Notre préoccupation, en tant qu’association de veille sociétale », déclare-t-elle, « est de rester vigilant vis-à-vis des publics qui, au regard de l’évolution de la société, peuvent se trouver en situation d’exclusion et parfois, en ce qui concerne les personnes âgées, de mort sociale avant même la mort physique ». Que font concrètement les bénévoles ? « Il s’agit d’un bénévolat d’écoute, une manière d’offrir du temps et de la qualité de présence à des personnes qui le souhaitent pour qu’elles puissent l’utiliser à leur guise : pour se confier ou quelquefois relire le film de leur vie ou simplement parler et rester en communication ». L’intégration des bénévoles, après leur formation, nécessite une préparation préalable avec l’ensemble des professionnels de santé, suivie de la signature d’une convention. La mise en relation des bénévoles avec les personnes accompagnées se fait toujours par l’intermédiaire des professionnels, pour que leur présence soit vraiment vécue en complémentarité de celle des soignants.

Cap News, mars 2011.