Fin de vie au stade sévère: le dilemme éthique de l’euthanasie

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2009

Pour C Gastmans et J De Lepeleire, de l’Université catholique de Louvain (Belgique), le nombre croissant de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans les années à venir aura des implications importantes pour la société. Les personnes malades doivent s’appuyer sur leurs proches et sur les aidants professionnels lorsque la maladie progresse. Certaines personnes souhaitent déterminer elles-mêmes le moment de leur mort, dans le cas où elles seraient touchées par la maladie d’Alzheimer. Elles pensent que le déclin de la personnalité provoqué par la maladie est choquant et inacceptable. Dans ce contexte, certaines personnes considèrent l’euthanasie comme une voie possible pour éviter une détérioration totale. Les auteurs discutent les dilemmes pratiques et éthiques concernant l’euthanasie chez les personnes au stade sévère de la maladie d’Alzheimer sur la base d’une directive anticipée demandant une euthanasie. Ils abordent ces dilemmes éthiques avec une approche centrée sur la personne.
Bioethics . Gastmans C, De Lepeleire J. Living to the bitter end? A personalist approach to euthanasia in persons with severe dementia. 10 février 2009.