Fin de vie : approches culturelles

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 juillet 2013

Yassar Mustafa, de l’hôpital Queen Elizabeth de Birmingham (Royaume-Uni), propose une revue des quatre principes éthiques de bienfaisance, non malfaisance, autonomie et justice, les met en correspondance avec le paradigme islamique, pour permettre aux cliniciens de discuter des options thérapeutiques avec des patients musulmans dans un contexte de consultation culturellement sensible.

En Israël, Ofra Golan, docteur en droit, de l’Institut Gertner d’épidémiologie et recherche en politique de santé de Tel Hashomer, et Esther-Lee Marcus, médecin gériatre à l’hôpital Herzog de l’Université hébraïque de Jérusalem, s’interrogent : « Devons-nous délivrer des traitements visant à prolonger la vie à des patients ayant perdu irréversiblement leurs capacités cognitives ? ». « Existe-t-il une obligation morale à le faire ? L’expérience subjective, ce que vivent et ressentent de tels patients reste inconnu. Par conséquent, le cadre d’analyse classique reposant sur les quatre principes de bienfaisance, non malfaisance, autonomie et justice, n’est pas applicable dans ce cas. » Les auteurs introduisent une autre valeur morale, celle de solidarité. « Le dilemme prend sa source dans les attitudes sociales envers la perte des capacités cognitives et la perception de cet état comme une perte de la personnalité (personhood).Le principe de solidarité pose une obligation de prendre soin dans les pires situations (worst-off).

Mustafa Y. Islam and the four principles of medical ethics. J Med Ethics, 23 août 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23975951.

www.unboundmedicine.com/medline/research/nonmaleficence, 24 août 2013.

Golan OG et Marcus EL. Should we provide life-sustaining treatments to patients with permanent loss of cognitive capacities? Rambam Maimonides Med J 2012; 3(3): e0018. Juillet 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3678818/pdf/rmmj-3-3-e0018.pdf (texte intégral paru le 24 août 2013).