Fin de vie

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Date de rédaction :
01 mars 2010

Les équipes soignantes, les structures sanitaires et sociales vont devoir gérer un nombre croissant de personnes atteintes de démence en fin de vie. La grande difficulté est de pouvoir prendre en charge à la fois les troubles du comportement, les comorbidités associées, les problèmes d’alimentation et d’hydratation et les symptômes de fin de vie, tout en respectant les souhaits de la personne malade, lorsqu’elle peut les exprimer ou les manifester par son comportement, et en accompagnant les familles. L’équipe du docteur Christophe Trivalle, du pôle vieillissement, réadaptation et accompagnement de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) publie une étude rétrospective, portant sur les trente derniers jours de la vie de trente-trois personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer hospitalisées en gériatrie. Les pathologies les plus fréquemment observées étaient la douleur (100% des cas), un encombrement bronchique (75.7%), de la fièvre (42.4%) et une agitation (21.2%). La majorité des personnes malades en fin de vie ont un une alimentation (64%) et une hydratation par voie orale (64%). 71.6% des personnes ont reçu des antibiotiques, 48.5% un antidépresseur. En cas de douleur, un antalgique a été systématiquement administré (un dérivé morphinique dans 82% des cas).

Neurologie Psychiatrie Gériatrie. Lopez-Tourres F et al. Fin de vie et maladie d’Alzheimer : étude rétrospective dans un service de gériatrie. Février 2010.