Fin de vie

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 septembre 2012

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie engage les professionnels de santé à respecter la volonté éventuelle de la personne de refuser des soins, rappelle l’Espace national de réflexion éthique dans son avis du 21 septembre 2012. « Mais la personne atteinte de maladie d’Alzheimer a-t-elle pleinement conscience des conséquences à moyen ou long terme ? La grande difficulté est de trouver le juste équilibre entre l’écoute, le respect de la personne et les soins minimaux à apporter. D’autant plus que fait défaut ce que pourrait être une définition consensuelle de la phase terminale de cette maladie ». « La nécessité d’une prise en charge par des soignants formés et en nombre suffisant s’impose. Le recours aux neuroleptiques est parfois nécessaire. Ils doivent alors être utilisés à la dose la plus faible possible et le moins longtemps possible. D’autres psychotropes ayant fait la preuve de leur efficacité peuvent aussi être utilisés avec moins d’effets secondaires. La mise en place d’une contention doit rester exceptionnelle et avoir été décidée en réunion pluridisciplinaire. Il a été mis en évidence qu’un traitement antalgique pouvait diminuer de façon significative l’agressivité de patients qui ne répondaient pas aux neuroleptiques. Cela constitue un véritable défi dans les structures gériatriques où la plupart du temps les effectifs sont réduits, et est en pratique très difficile, voire impossible à domicile ».

Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Alzheimer, éthique, science et société. Avis rendu le 21 septembre 2012. www.espace-ethique-alzheimer.org/bibliotheque_rte/pdf/septembre2012/Avis_Eremea_WEB.pdf(texte intégral).