Femmes jalouses, inquiètes ou stressées

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Date de rédaction :
23 octobre 2014

Lena Johannsson et ses collègues, de l’unité d’épidémiologie neuropsychiatrique de l’Université de Göteborg (Suède), dans une étude portant sur huit cents femmes suivies pendant trente-huit ans, montrent que la personnalité au milieu de la vie a un effet sur le risque de survenue d’une démence : le risque le plus élevé est observé chez les femmes les plus anxieuses, jalouses et d’humeur changeante (symptômes d’une névrose). Les personnes ayant ce style de personnalité expriment plus souvent la culpabilité, la colère, l’envie, l’inquiétude et la dépression. Le stress est un facteur aggravant. Il se manifeste par une nervosité, des troubles du sommeil, de la peur, de l’irritabilité et de la tension. Les femmes à la fois stressées et recluses ont un risque deux fois plus élevé de développer une démence.

www.journalducanada.com, 3 octobre 2014. www.pourquoidocteur.fr, 2 octobre 2014. Johansson L et al. Midlife personality and risk of Alzheimer disease and distress: A 38-year follow-up. Neurology 2014; 83(17) : 1538-1544, 1er octobre 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25274849.