Familles d’accueil

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 mars 2012

Entre maintien à domicile et maison de retraite, l’hébergement en accueil familial apparaît comme une bonne alternative, écrit Jean-Christophe Magenet, de 20 Minutes. Le centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC) de Nice (Alpes-Maritimes) précise que l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) peut prendre en charge une partie de son coût. Le Conseil général des Alpes-Maritimes, qui anticipe une croissance de 13% de la population âgée d’ici 2020, envisage de porter de trente-une à deux cents le nombre de ces familles d’accueil. Dans le village de Levens, dans l’arrière-pays niçois, Odile Morin, ancienne infirmière, a aménagé l’ensemble du rez-de-chaussée de sa maison pour héberger des personnes âgées dépendantes. Elle touche mille cinq cent cinquante euros par mois par personne hébergée. Dans le Ségala, près de Rodez (Aveyron), Claribel Girbelle, accueillante familiale depuis 2007, rappelle que l’agrément du Conseil général limite à trois le nombre de personnes accueillies. « L’accueil familial offre la possibilité de continuer de profiter d’un environnement affectif et sécurisant et de garder une vie très proche de la vie de famille ». Elle évoque, non sans fierté, le » prix de la Fondation Médéric Alzheimer décerné en 2010 à l’association Famidac, dont elle fait partie.

Centre presse, 11 mars 2012. www.20minutes.fr, 12 mars 2012.