Evolution des métiers infirmiers
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Infirmiers coordonnateurs de réseaux à domicile, infirmier d’unité mobile de gériatrie, coordinateur infirmier en établissement d’hébergement, coordination d’unités Alzheimer : les métiers infirmiers en gérontologie évoluent, mais souffrent toujours d’un déficit d’image et de reconnaissance. Les soins infirmiers ne sont pas encore reconnus comme une discipline à part entière, et la France accuse un retard dans le domaine de la recherche par rapport à d’autres pays comme la Grande-Bretagne. Inventer l’avenir de la gérontologie à travers l’évolution des métiers infirmiers, telle était l’ambition de l’équipe pédagogique du diplôme universitaire (DU) de soins en gérontologie de Lille (Nord), lors d’une journée d’étude nationale tenue le 24 septembre 2010, en partenariat avec Monique Rothan-Tondeur, directrice du département des sciences infirmières de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), et présidente du comité de sélection du programme hospitalier de recherche infirmière (PHRI). Sens du soin, place des proches, attractivité de la gérontologie, interdisciplinarité, valorisation des parcours professionnels, compétences partagées, formations spécialisées, rôle de l’infirmier-chercheur : plusieurs pistes ont été proposées, s’appuyant notamment sur les interventions des Drs Jean-Pierre Aquino, président du comité national de suivi du plan Bien vieillir, Benoît Lavallart, membre de la commission de suivi du plan Alzheimer, Marie-Ange Coudray, conseillère pédagogique nationale à la direction générale de l’offre de soins (DGOS), Liliana Jovic, directrice des soins, présidente de l’Association de recherche en soins infirmiers (ARSI) et conseillère technique régionale à l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, et Christophe Debout, responsable du laboratoire de recherche infirmière à l’EHESP et président du Groupement d’intérêt professionnel en soins infirmiers (GIPSI).
Soins gérontologie, novembre-décembre 2010.