Euthanasie : le débat au Sénat (4)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour le Conseil national de l’Ordre des médecins, instituer ce droit aurait pour conséquences d’« exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance », « compromettre la confiance des malades dans les soignants qui n’ont pas vocation à donner la mort » et « exercer à l’encontre des médecins une pression d’une extrême violence que de leur demander ou leur imposer de faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience ». L’Ordre des médecins rappelle que la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie et le droit du malade « condamne l’obstination déraisonnable et offre aux patients en fin de vie la possibilité de terminer leur existence sans souffrance, en bénéficiant des moyens nécessaires au soulagement des douleurs et à l’apaisement des angoisses terminales. Ce n’est pas d’une nouvelle loi dont nous avons besoin, mais d’expliquer et d’appliquer la loi actuelle, de mieux former les médecins et les soignants, de développer les structures palliatives ».
www.conseil-national.médecin.fr, 21 janvier 2011.