Être aidant et travailler sans être discriminé (3)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Trois raisons peuvent expliquer cette différence de pratiques au sein des entreprises françaises : l’exposition à la concurrence qui agit comme une pression extérieure et conduit l’entreprise à rentabiliser au maximum le facteur travail, donc ses salariés ; la taille des institutions : même s’il est avéré que les grandes entreprises sont plus protectrices à l’égard des salariés, le caractère bureaucratique inhérent aux grosses organisations peut représenter un frein ; le taux de féminisation : les aidants étant le plus souvent des femmes, plus il y a de femmes dans une institution, plus l’entreprise sera confrontée à la crainte de voir ses salariées se désinvestir de leur rôle professionnel. L’enquête révèle aussi que les initiatives en faveur des aidants dans ce type de structure sont plus prononcées. « Du fait de l’accroissement du nombre de personnes en perte d’autonomie, la question des discriminations au travail pour les salariés aidants de personnes dépendantes se pose de plus en plus fortement. Pour éviter ces discriminations au travail, le soutien des employeurs et leur engagement dans la mise en place d’outils d’aides aux salariés aidants sont, dans le contexte actuel, nécessaires », déclarent la MACIF et la Ligue des droits de l’homme.
MACIF-Ligue des droits de l’homme. Enquête « Les bonnes pratiques en entreprise pour les salariés aidants ». 26 mars 2013.
www.macif.fr/web/site/groupe/accueil/presse/communiques_de_presse/2013/resultats_de_l_enquete_les_bonnes_pratiques_en_entreprise_pour_les_salaries_aidant (texte intégral).