État de santé et dépendance des personnes âgées en institution ou à domicile, de la DREES
Société inclusive
« Le maintien des personnes âgées à domicile est plus complexe pour certaines pathologies. En particulier, les pathologies qui entraînent une déficience cognitive, des troubles psychiques ou une perte d’autonomie importante peuvent être un des facteurs de l’entrée en établissement pour personnes âgées », observent Lucie Calvet et Nadège Pradines, de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). Deux types de pathologies vont de pair avec la vie en résidence pour personnes âgées : les maladies neurodégénératives (comme la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux ou la maladie d’Alzheimer) et les troubles psychiques. En institution, un tiers des personnes de soixante-quinze ans ou plus ont, en effet, la maladie d’Alzheimer (ou une maladie apparentée), contre 4% des personnes du même âge vivant à domicile. De même, 6% des personnes en institution ont la maladie de Parkinson, contre 2% à domicile. Les résidents en institution présentent aussi plus souvent des séquelles d’accident vasculaire cérébral (14%) que les personnes âgées vivant à domicile (6%). Ces trois pathologies nécessitent des soins fréquents et une aide à la personne importante. Les troubles de l’humeur, l’anxiété et la dépression chroniques sont également plus fréquents parmi les personnes vivant en institution.
Calvet L et Pradines N. État de santé et dépendance des personnes âgées en institution ou à domicile. DREES. Études et résultats 2016 ; 988. Décembre 2016. http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_988.pdf (texte intégral).