Et si on licenciait les auxiliaires de vie qui n’ont pas de moyen de locomotion ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 avril 2013

Sébastien Charrière, cadre de secteur (responsable de personnel dans l’aide à domicile) à Calais, s’interroge sur son blog :  « intégrer une structure d’aide à domicile lorsque l’on est auxiliaire de vie implique, surtout de nos jours, de bien réaliser ce que cela signifie en termes de déplacements. Aujourd’hui, je ne peux pas entendre d’un candidat à un poste d’aide à domicile que le métier qu’il souhaite exercer chez moi n’impose aucune contrainte », écrit-il. « L’auxiliaire de vie doit se déplacer beaucoup plus souvent et pour des distances toujours plus grandes, tout cela pour rester de moins en moins de temps au sein des domiciles. Cette évolution dans les contraintes du métier entraine, outre des difficultés de gestion de planning, de sectorisation, de coût pour l’intervenant et pour l’association, de risques routiers ou de risques psychosociaux, une interrogation sérieuse quant à la question du sort à réserver aux intervenants présents dans la structure et qui ne sont pas véhiculés. Personnellement, ayant un secteur géographique de vingt-cinq kilomètres autour d’une commune principale, secteur comprenant une partie rurale non négligeable, je ne peux plus me permettre de recruter une personne non véhiculée ».