Entraide formelle et informelle à domicile Mars 2009

Bérangère Davin (lauréate du prix de thèse 2008 de la Fondation Médéric Alzheimer), Alain Paraponaris et Pierre Verger de l’Inserm (U912) et de l’Université d’Aix-Marseille, ont utilisé les données de l’enquête nationale Handicaps-incapacités-dépendance (HID) de 1999 pour identifier les facteurs médicaux, socio-économiques et environnementaux (réseau de proches potentiellement disponibles) associé au type d’aide reçue par des personnes âgées de soixante ans et plus ayant déclaré avoir besoin d’aide pour les activités quotidiennes. Quatre situations sont possibles : une personne âgée dépendante sur trois ne reçoit aucune aide ; 55% reçoivent une aide informelle (apportée exclusivement par l’entourage), 25% une aide exclusivement professionnelle et 20% une aide mixte. Le statut socio-économique est discriminant vis-à-vis du type d’aide reçue, ce qui révèle une série de problèmes informationnels, cognitifs et financiers pour accéder aux services d’aide formelle. Les coûts et les difficultés d’accès à l’aide professionnelle peuvent avoir des répercussions sur la façon dont sont soignées les personnes âgées.
Gérontologie et société . Davin B, Paraponaris A, Verger P. Entraide formelle et informelle.Décembre 2008, paru en mars 2009.