Économie argentée : les freins

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 avril 2013

« On peut s’interroger sur le choix d’un terme anglais : plus moderne, professionnel, technique ? » écrit Annie de Vivie, d’Agevillage. Les ministres mettent en avant plusieurs enjeux pour cette économie du vieillissement : trois cent mille créations nettes d’emplois non délocalisables dans les services à la personne d’ici 2020 ; des métiers industriels et de services valorisés, professionnalisés ; des secteurs d’activités mal connus : aides techniques (audition, vue), adaptation des logements (domotique), robotique, aides à l’autonomie (assistance, vigilance), la communication, le lien social… De nombreux freins restent à lever : les produits et services de grands groupes industriels (Orange, Legrand) comme ceux des très petites entreprises manquent de visibilité. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) permet principalement de compenser un plan d’aides humaines (services à domicile) et n’ouvre pas suffisamment vers l’adaptation des logements, l’assistance, les technologies au service de l’autonomie. Les circuits de distribution de ces produits et services doivent être clarifiés. Les ministres comptent aussi sur le poids des acteurs de la protection sociale (caisses de retraites, mutuelles, sociétés d’assistance, assureurs). Les ergothérapeutes sont les professionnels les plus formés aux technologies, produits et services pour l’autonomie. Il faudra renforcer les formations des professionnels de santé, notamment par l’apprentissage à distance (e-learning).

Ministère du Redressement productif, ministère des Affaires sociales et de la santé. Lancement de la filière industrielle Silver Economy. 24 avril 2013. http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/14826.pdf(texte intégral). www.agevillagepro.com, 29 avril 2013. www.senioractu.com, 2 mai 2013.