Droit de cité en établissement

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
22 septembre 2015

« Dans leur grande majorité, les établissements qui accueillent aujourd’hui des personnes en situation de handicap cognitif n’ont plus grand-chose à voir avec les lieux de relégation et d’exclusion qu’étaient trop souvent les hospices d’antan », rappelle Bruno Anglès d’Auriac, président de la Fondation Médéric Alzheimer. « Les enquêtes nationales réalisées par notre Fondation depuis près de quinze ans montrent que ces établissements ont accompli, ces dernières années, des progrès significatifs en matière d’accompagnement. Que ce soit au moment de l’admission, lors de la formalisation du projet personnalisé ou plus largement dans la vie quotidienne, les équipes s’efforcent de respecter les choix et les préférences des résidents, l’intimité et la vie privée, tout en favorisant leur participation à la vie sociale de l’établissement. Concilier qualité de vie des personnes accueillies, attentes des familles, respect des libertés individuelles, règles de vie collective, contraintes budgétaires et obligations réglementaires est toujours un défi, surtout en présence de troubles cognitifs. Cela nécessite de faire preuve d’inventivité pour préserver les droits de la personne malade, tout en prenant en compte sa vulnérabilité et l’évolution de sa maladie. Faire des établissements des lieux où l’on habite signifie que l’on puisse sortir de “chez soi” et y rentrer au gré de ses besoins, de ses envies. Cela reste encore un défi à relever pour nombre d’établissements. Les jardins, les visites en ville, les rencontres intergénérationnelles, sont autant de réponses permettant à chaque résident de demeurer un citoyen. »

Vivre ensemble la maladie d’Alzheimer. Miret S (coord.). Lettre d’information n°2, septembre 2015. Paris : Fondation Médéric Alzheimer. Septembre 2015.