Directives anticipées : un principe mal compris

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
09 juillet 2016

Smahane Medjahed et ses collègues ont mené une étude rétrospective d’un an portant sur les cent dix patients admis en service de soins de longue durée à l’hôpital Adélaïde-Hautval de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). Seul un patient avait rédigé des directives anticipées (non valables car datant de plus de trois ans) et quatre avaient désigné une personne de confiance. La population étudiée était très âgée et très dépendante pour les actes de la vie quotidienne. L’existence de troubles cognitifs sévères avec perte d’autonomie explique que 67% des patients n’ont pu comprendre le principe des directives anticipées et de la personne de confiance. 27% pour cent des patients n’ont pas souhaité rédiger de directives anticipées. Ce moment de réflexion et de choix de la personne de confiance est l’occasion de discuter avec un patient de ses volontés en cas d’inconscience et de créer un lien de confiance entre le médecin et le patient », écrivent les praticiens.

Ramda S et al. Les sujets âgés hospitalisés en soins de longue durée rédigent-ils des directives anticipées et désignent-ils une personne de confiance ? Neurol Psychiatr Gériatr 2016 ; 16(94) : 226-232. Août 2016.  www.em-consulte.com/en/article/1017657.