Directives anticipées : un engagement qui reste difficile
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
En Australie, une enquête de l’association Respecting Patient Choices (Respect du choix des patients) menée auprès de cent vingt directeurs de services à domicile et cent-soixante-dix-huit gestionnaires de cas, montre que seuls 34% des services disposent de politiques ou de procédures pour mettre en œuvre les directives anticipées, et que seuls 48% des gestionnaires de cas ont été formés à ces directives. Bien que 70% des gestionnaires de cas aient initié une discussion sur les directives anticipées dans les douze derniers mois, et se sentent dans leur rôle pour le faire, 80% des discussions n’ont pas abouti à documenter les souhaits de la personne malade.
Au Royaume-Uni, une enquête menée auprès de mille huit cents personnes âgées vivant à domicile, coordonnée par Simon Conroy de l’Université de Leicester, montre que 17% d’entre elles ont préparé des directives anticipées, dont 4% comprennent une décision anticipée d’arrêt de traitement. Plusieurs facteurs favorisent la rédaction d’une directive anticipée : avoir eu l’opportunité de discuter de la question avec leur médecin généraliste, un âge élevé, une meilleure condition physique, être un homme.
Sellars M et al. Current advance care planning practice in the Australian community: an online survey of home care package case managers and service managers. BMC Palliat Care 2015; 14(1):15. 23 avril 2015. /www.biomedcentral.com/content/pdf/s12904-015-0018-y.pdf (texte intégral). Musa I et al. A survey of older peoples’ attitudes towards advance care planning. Age Ageing (2015); 44 (3): 371-376. 4 mars 2015. http://ageing.oxfordjournals.org/content/44/3/371.abstract.