Directives anticipées : qu’en pense le grand public ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 mai 2013

Le Conseil de l’Europe a recommandé que les États-membres de l’Union européenne encouragent leurs citoyens à prendre des décisions concernant leur santé avant qu’ils perdent la capacité à le faire. Mais le grand public est-il prêt à prendre des décisions pour autrui ? Une enquête internationale dans sept pays européens (Angleterre, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne), auprès de neuf mille trois cents personnes, menée par Barbara Daveson, du département de soins palliatifs, politique et réhabilitation du King’s College de Londres (Royaume-Uni), montre que 74% des personnes interrogées préfèrent l’implication personnelle (self-involvement) de la personne malade si cela est possible ; si c’est impossible, 44% préfèrent un testament. Une large part des personnes interrogées préfèrent ne pas prendre de décisions à l’avance concernant leur incapacité. Quatre facteurs influencent cette position : les difficultés financières, le niveau d’éducation, l’âge et les préférences concernant la qualité de vie et la durée de la vie.

Daveson BA. To be involved or not to be involved: a survey of public preferences for self-involvement in decision-making involving mental capacity (competency) within Europe. Palliat Med 2013 ; 27(5) :418-427. Mai 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23426845.