Directives anticipées : quelle efficacité ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 décembre 2011

Une revue systématique de la littérature, menée par Louise Robinson, professeur de médecine générale et vieillissement à l’Institut de la santé et de la société de l’Université de Newcastle (Royaume-Uni), identifie quatre études de bonne qualité, dont trois études contrôlées et randomisées, concernant l’efficacité d’interventions de promotion des directives anticipées en maison de retraite. Trois études ont documenté les préférences des personnes malades concernant leur traitement, et utilisent des processus formalisés d’évaluation de la capacité. Au mieux, cette capacité est jugée préservée chez 36% des personnes évaluées. Deux études montrent des réductions significatives des hospitalisations ; une troisième montre un recours accru aux services de soins palliatifs dans le groupe d’intervention. Une méta-analyse est impossible, en raison de l’hétérogénéité des critères d’efficacité. En ce qui concerne la capacité à discuter de directives anticipées, les auteurs estiment que la maison de retraite n’est pas un lieu approprié pour en discuter : il serait déjà trop tard, selon eux.

Robinson L et al. A systematic review of the effectiveness of advance care planning interventions for people with cognitive impairment and dementia. Age Ageing, décembre 2011.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22156555.