Directives anticipées

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 février 2015

Au Royaume-Uni, une étude menée par James Sinclair, du département de recherche en psychologie clinique, éducative et psychologie de l’University College de Londres, a réuni des aidants familiaux, des géronto-psychiatres et des décideurs politiques pour faire émerger un consensus d’experts concernant les directives anticipées de personnes atteintes de démence. Le groupe est d’accord pour dire que l’on doit évoquer ces directives une fois que la personne malade a accepté son diagnostic. Le groupe souligne l’importance des choix personnels et de l’autonomie, la priorité à donner aux aspects financiers et à l’inclusion des conjoints. Il n’y a pas de consensus quant à la participation des professionnels, même si le panel estime que ceux-ci ont une certaine responsabilité dans le faible recours aux directives anticipées. Le groupe est d’accord pour dire que les professionnels doivent proposer une discussion générale sur les valeurs, et bien préciser que la personne malade a le droit de choisir d’établir ou non des directives anticipées.

Sinclair JB et al. Consensus views on advance care planning for dementia: a Delphi study.
Consensus views on advance care planning for dementia: a Delphi study. Health Soc Care Community, 11 février 2015.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25684278.