Diagnostic : qu’en pense l’entourage ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 septembre 2008

Selon un sondage portant sur mille quarante adultes de cinquante-cinq ans et plus, intitulé « la maladie d’Alzheimer, attitudes actuelles, perceptions et connaissance », et réalisé par Harris Interactive pour le compte du consortium Alzheimer’s Disease Screening Discussion Group , 95% des personnes interrogées déclarent qu’elles encourageraient un proche à se faire diagnostiquer si des signes de la maladie d’Alzheimer se manifestent. Cependant, sur les 34% des personnes pensant qu’un proche avait la maladie d’Alzheimer, seul un quart a encouragé cette personne à demander un diagnostic, et moins de 40% ont encouragé une discussion avec son médecin traitant. Le sondage montre également que 90% des personnes interrogées sont incapables de faire la différence entre les symptômes précoces et tardifs, ou les symptômes non associés à la maladie d’Alzheimer, alors que 78% se déclarent capables de reconnaître les signes de la maladie pour eux ou pour leurs proches. Pour le Dr Richard Stefanacci, directeur fondateur du programme de santé gériatrique à l’Université des sciences de Philadelphie (Etats-Unis), ce sondage montre que les amis proches et la famille n’incitent pas au diagnostic, peut-être parce qu’ils ne se sentent pas capables d’identifier la maladie avec certitude. Le résultat est un retard au diagnostic. Plus d’un tiers des personnes interrogées ne savent pas qu’il existe des médicaments spécifiques de la maladie d’Alzheimer, et 85% des personnes qui le savent ne comprennent pas comment fonctionnent ces traitements.
www.prnewswire.com, 24 septembre 2008. www.medicalnewstoday.com , 25 septembre 2008.