Diagnostic précoce : qu’en pensent les internautes ? (4)

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Date de rédaction :
19 juin 2012

Sur le blog de la rubrique santé du Figaro, des internautes s’insurgent contre la position du Collège national des généralistes enseignants : « Si j’avais un début d’Alzheimer, je souhaiterais vraiment le savoir aussitôt, afin d’organiser ma vie en fonction, de pouvoir anticiper et préparer tout ce qui me concerne. C’est la moindre des choses, je pense », écrit l’un d’eux. Une autre : « Cette réaction d’un corps professionnel d’enseignants me consterne. Leur argument farfelu (la connaissance peut provoquer la souffrance) justifie, à leurs yeux, l’obscurantisme et le maintien dans l’abandon. C’est l’inverse que l’on attend du système médical, enseignants en tête ; l’inverse, c’est-à-dire une approche réaliste, scientifique, destinée justement à chercher si une connaissance précoce ne peut engendrer une meilleure prise en charge collective, un accompagnement et même une participation plus active du patient à son propre traitement ». Ou encore : « Au contraire, c’est un devoir d’informer un malade d’un début de maladie. Même si la maladie n’a pas de remèdes. Personnellement, cela m’aiderait à préparer mon présent et mon avenir. Ces médecins généralistes n’ont pas à prendre à notre place des décisions si personnelles. Nous sommes des êtres humains qui détenons notre destin, à nous d’en faire ce que nous voulons ». « Qu’ils soient incapables de guérir, certes : on ne peut pas leur en vouloir pour ça. Qu’ils montrent au moins qu’ils cherchent des solutions et ne se cachent pas dans un mensonge égoïste et formidablement destructeur, non d’une personne mais de tout un entourage ». 

http://sante.lefigaro.fr, 21 juin 2012.