Diagnostic au stade précoce

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 août 2009

De nouveaux tests mesurant des modifications anatomiques ou chimiques du cerveau pourraient permettre le diagnostic de la maladie d’Alzheimer au stade le plus précoce, et aider au développement de nouvelles molécules, selon Neil Buckholtz, chef de l’initiative internationale de neuroimagerie ADNI de l’Institut national du vieillissement américain (NIA). Cette étude, co-financée par des fonds publics et par l’industrie, implique plus de huit cents chercheurs. Jusqu’alors, seule l’autopsie permettait de révéler les plaques et les fibrilles signant la maladie d’Alzheimer dans le cerveau. A défaut, le diagnostic s’appuie sur des tests neuropsychologiques, par essence subjectifs. Les biomarqueurs (imagerie cérébrale, protéines du liquide céphalo-rachidien ou du sang …) pourraient permettre de mener des essais cliniques moins coûteux. Une étude pilote européenne vient de confirmer la faisabilité d’un programme multicentrique utilisant les biomarqueurs pour de futurs essais cliniques. Le laboratoire Bayer publie les résultats d’une étude de phase II, portant sur deux cent treize personnes, montrant que le florbetaben (un marqueur des plaques amyloïdes) permet de détecter la maladie d’Alzheimer huit fois sur dix en imagerie par émission de positrons (PET-scan), et se prépare à la phase III en vue de l’enregistrement.

www.reuters.com, www.alzheimersreadingroom.com, 14 juillet 2009. Exp Gerontol. Burger K et al. Validation of Alzheimer’s disease CSF and plasma biological markers : the multicentre reliability study of the pilot European Alzheimer’s disease Neuroimaging initiative (E-ADNI). Septembre 2009.