Des Trois-Rivières aux Trois Fleuves : l’approche Carpe Diem s’exporte en Chine
Société inclusive
« Après la France, la Suisse et la Belgique, c’est maintenant au tour de la Chine de s’intéresser à l’approche développée par le centre de ressources Alzheimer Carpe Diem (Trois-Rivières, Québec) ». Sa fondatrice et directrice générale, Nicole Poirier, collabore avec un groupe chinois qui a pour mission de développer des maisons d’hébergement pour des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer, pour les aider dans leur réflexion et dans la conception des plans de ces futures maisons. « Plusieurs pays qui font face au vieillissement de la population s’intéressent de plus en plus à notre modèle », remarque-t-elle. « Les Chinois sont reconnus pour être très respectueux de leurs aînés, mais ils se rendent compte que le respect et l’amour, ça ne suffit pas. Il faut aussi des connaissances et développer de nouvelles méthodes. On est petit, mais on rayonne beaucoup parce que notre approche peut s’appliquer partout. » La démarche Carpe Diem met en avant la mise en capacité des personnes malades : « on ne veut pas heurter l’estime de soi de quiconque. C’est la base de notre philosophie », explique Nicole Poirier. « C’est notre objectif et pour l’atteindre, on encourage les gens à accomplir des choses au lieu de leur proposer de les aider ou de le faire à leur place. Plus on aide quelqu’un et plus on fait les choses à sa place, plus cette personne perd son autonomie. »