Des directeurs toujours plus diplômés
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Le décret de 2007 sur l’obligation de qualification des directeurs d’établissements sociaux et médico-sociaux a porté ses fruits, écrit Aurélia Descamps, de Direction(s). En 2011, 56% des directeurs avaient le niveau de qualification le plus élevé (niveau I : bac+5 et plus) contre 34% en 2005. Les nouvelles exigences n’ont pas été assorties de garanties de rémunération. Pour être en conformité, les employeurs peuvent placer un directeur de pôle de niveau I à la tête de plusieurs établissements, dirigés par des directeurs adjoints, voire des chefs de service. Les obligations du décret auraient donc contribué à accélérer le phénomène de recomposition au sein des associations gestionnaires : la chaîne hiérarchique est tirée vers le haut et les cadres intermédiaires propulsés à la tête de structures. La proportion de directeurs de niveau I est bien supérieure chez les directeurs de plusieurs établissements (68%) contre 49% pour les directeurs d’un établissement unique. L’un des enjeux est donc désormais l’articulation entre la direction et les chefs de service.
Direction(s), mai 2012.