Dépendance : qu’en pensent les épargnants ?
Droit des personnes malades
A l’occasion du salon Patrimonia, l’Institut Think a réalisé une enquête auprès d’un panel de deux cent quarante investisseurs individuels actifs et deux cents conseillers en gestion de patrimoine, pour mieux comprendre les préoccupations, les attentes et les solutions patrimoniales face à la dépendance. Plus d’un tiers des investisseurs individuels considèrent ne pas avoir une information claire sur les solutions existantes. Cependant, seuls 41% souhaiteraient des conseils. La majorité des investisseurs déclare avoir la capacité de financer un hébergement médicalisé ou des services à domicile (soins, repas, ménage et anticipent qu’une préparation financière sur les risques de la dépendance pourrait débuter autour de soixante-dix ans.Cette sérénité vis-à-vis de la dépendance est à relativiser : l’enquête repose sur des réponses de seniors aisés, disposant d’un patrimoine moyen de 226 000 euros pour le foyer, et qui ont majoritairement les moyens de se payer un hébergement médicalisé (51%) ou une aide à domicile (72%). 56% possèdent une assurance-vie ou des produits d’épargne, 41% une complémentaire santé, et seuls 18% ont déjà un contrat de prévoyance. Les investisseurs individuels ont des attentes fortes vis-à-vis des pouvoirs publics sur les services de soins à domicile : 77% d’entre eux attendent des mesures pour le développement des services des soins à domicile, une priorité évoquée avant l’amélioration des structures d’accueil (47%) ou des solutions financières pour financer la dépendance. Ils manifestent un intérêt mitigé (50%) pour la création d’un Livret A argenté, réglementé et dédié aux seniors.