Dépendance : qu’en pensent les élus ? (2)
Droit des personnes malades
Du côté de l’UMP, Bruno Sido, sénateur et président du Conseil général de la Haute-Marne, et Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle, se déclarent en faveur de la création d’une deuxième journée de solidarité.
Le Parti socialiste défend l’idée d’un « droit universel à la compensation de l’autonomie », et se prononce pour une cinquième branche, « un nouveau pilier de la sécurité sociale. La dépendance relève de la solidarité nationale, au même titre que la santé ». Le financement par la sphère publique doit rester « important », et le recours à une assurance complémentaire « optionnel ». Pour financer les dépenses, le Parti socialiste veut solliciter les retraités les plus aisés, en alignant leur CSG sur celle des actifs, et en augmentant les droits de succession sur les patrimoines les plus élevés. Le PS récuse l’idée du gage sur succession. Pour Charlotte Brun, secrétaire nationale du parti chargée des personnes âgées, il existe « des solutions intermédiaires entre le domicile et la maison de retraite médicalisée ». Quant à la barrière de l’âge, le sénateur socialiste de l’Aisne Yves Daudigny l’estime « humainement indéfendable et juridiquement contestable, notamment dans le cadre du droit européen ». Pour Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, il faut « faire un service public de la prise en charge de la perte d’autonomie qui, de la même manière que les services de la petite enfance, sorte des logiques marchandes ».
Actualités sociales hebdomadaires, 9 février 2011. www.departements.org, 8 février 2011. www.agevillagepro.com, 15 février 2011. www.lamaisondelautonomie.com, 23 février 2011. www.lepoint.fr, 23 février 2011.