Dépendance : quelle réforme ? (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 septembre 2012

La ministre a précisé à Agevillage que la « convergence vieillesse-handicap » n’était pas « concevable ». Pour Actualités sociales hebdomadaires, « en l’absence de projet de loi immédiat sur la dépendance, le gouvernement entend malgré tout occuper le terrain » sur le champ du repérage des fragilités, de la prévention de la perte d’autonomie et de la dépendance iatrogène induite par des prises en charge inappropriées à l’hôpital ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La plateforme d’évaluation des fragilités et de la dépendance, créée par le gérontopole toulousain, « doit faire école ». Une équipe d’infirmières et de médecins y reçoit des personnes âgées repérées par leur médecin traitant, les soumet à des tests de mémoire, de vitesse de marche, d’équilibre, de nutrition, de vision ou encore d’audition, et leur fournit des recommandations « médicales, nutritionnelles, fonctionnelles et sociales » pour retarder la dépendance. Michèle Delaunay a déclaré : « nous devons non seulement nous mobiliser pour accompagner dans la dignité, dans l’honneur et le bien-être (…) les personnes même en grave perte d’autonomie, mais nous devons, par obligation humaine mais aussi par contrainte financière, tout faire pour allonger le temps de vie sans incapacité notable », ajoutant que « c’est la période de lourde prise en charge qui coûte le plus cher ».

Actualités sociales hebdomadaires, 14 septembre 2012. www.agevillagepro.com, 10 septembre 2012. www.lagazettedescommunes.com, 11 septembre 2012. Le Nouvel Observateur, 7 septembre 2012.