Dépendance : quelle place pour les familles ? (3)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
25 mars 2011

Pour Olivier Auguste, rédacteur en chef adjoint au service économie du Figaro, « on voit donc l’intérêt de faciliter le recours aux aidants familiaux, tout en leur évitant à tout prix d’être submergés par la tâche ». L’OCDE prône « un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée » : temps partiel facilité, congés pour assistance de longue durée semblables aux congés parentaux, qui évitent de rompre le lien avec l’entreprise (de tels congés sont accordés dans la moitié des entreprises en Hongrie, aux Pays-Bas, en Finlande, en Pologne et au Danemark. L’OCDE plaide aussi pour des services de soutien et de répit des aidants : « ces services garantissent la qualité de la prise en charge tout en améliorant le bien-être des aidants. Il est possible de les mettre en place pour un coût relativement bas, y compris en s’appuyant sur l’apport généralisé et extrêmement précieux du secteur bénévole, comme le font certains pays ». Pour Olivier Auguste, « réfléchir à ces solutions est d’autant plus urgent en France que le travail des femmes ne cesse d’augmenter, et que l’âge de la retraite va passer de soixante à soixante-deux ans. Or sept à huit aidants sur dix sont des aidantes, et, compte tenu de l’âge d’entrée en dépendance de leurs parents, la plupart ont entre cinquante-cinq et soixante-cinq ans ».

Colombo F et al. Besoin d’aide ? La prestation de services et le financement de la dépendance. Paris : Editions OCDE. Juin 2011. 336 p. ISBN 9789264097773. www.oecd.org/document/2/0,3746,fr_21571361_44315115_47905474_1_1_1_1,00.html. Le Figaro, 11 mai 2011. www.liberation.fr, 19 mai 2011. http://pro-news-assurances.com, 22 mai 2011. www.lalsace.fr, 24 mai 2005.