Dépendance : quel décloisonnement organisationnel et budgétaire ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour Annie de Vivie, fondatrice d’Agevillage, un an après la création des Agences régionales de la santé (ARS), un retour du financement en « tuyaux d’orgue » est à craindre, c’est-à-dire un cloisonnement des organisations et budgets séparés pour la médecine de ville, l’hôpital et le médico-social, sans aucune « fongibilité » des ressources pour le parcours de soins. Michel Laforcade, directeur de l’ARS du Limousin, « rêve que le législateur lui laisse les clés d’un objectif régional des dépenses d’assurance maladie, afin d’expérimenter des exemples de parcours de soins vertueux qui pourraient interpeller les acteurs actuels ». S’il estime pouvoir mobiliser les acteurs autour de crédits fléchés du plan Alzheimer (UHR, PASA, services de soins et d’aide à domicile labellisés, maisons pour l’autonomie et l’intégration de malades d’Alzheimer…), il aimerait financer des expérimentations comme une infirmière d’astreinte de nuit sur plusieurs établissements médico-sociaux, ou encore un professionnel du domicile qui orchestre la sortie d’hôpital d’un patient âgé et l’accompagne physiquement jusqu’à chez lui.
www.agevillagepro.com, 14 et 16 juin 2011.