Dépendance : quel accompagnement ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
15 janvier 2013

Pour François Hollande, « la dépendance n’intervient le plus souvent qu’après quatre-vingt-cinq ans » et au-delà de cet âge, seule « une personne sur quatre connait cette réalité ».  En clôture du congrès de l’UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), le chef de l’état a déclaré : « nous devrons ouvrir aux personnes âgées davantage de possibilités de prise en charge temporaire dans des établissements, même pour des accueils de jour, ce qui se fait trop peu aujourd’hui. Faire que nous puissions avoir des solutions intermédiaires entre le domicile et l’établissement de maison de retraite ou EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et qu’il puisse y avoir donc des formules qui évitent le placement en établissement. Aider les aidants, comme on le dit souvent, c’est aussi leur permettre d’aménager leur temps et notamment leur temps de travail, pour que des congés spécifiques puissent leur être apportés car la solidarité, elle est d’abord familiale. Cette avancée est particulièrement attendue par les proches des personnes âgées ou des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. En septembre, j’avais annoncé la mise en chantier de ce nouveau plan et je souhaite qu’il soit même élargi à l’ensemble des personnes souffrant de maladies neuro-dégénératives ou d’affections psychiatriques, en veillant à chaque fois au respect et à la dignité des personnes concernées ».

www.elysee.fr, 25 janvier 2013.