Dépendance : le recours à l’immigration
Droit des personnes malades
Selon l’OCDE, « pour satisfaire la demande future, les pays devront aussi attirer davantage de migrants, qui représentent déjà une part substantielle de la main-d’œuvre du secteur de la dépendance de nombreux pays de l’OCDE – un sur quatre environ par exemple en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, et jusqu’à un sur deux en Autriche, en Grèce, en Israël et en Italie. Dans de nombreux pays, les migrants, malgré une qualification souvent supérieure, sont moins bien payés que les travailleurs nés dans le pays. Une solution consisterait à augmenter le nombre de permis de travail accordés à la main-d’œuvre du secteur de la dépendance dans les quotas d’immigration, comme l’ont fait l’Australie et le Canada. Proposer des formations, notamment linguistiques, serait également bénéfique.
Colombo F et al. Besoin d’aide ? La prestation de services et le financement de la dépendance. Paris : Editions OCDE. Juin 2011. 336 p. ISBN 9789264097773. www.oecd.org/document/2/0,3746,fr_21571361_44315115_47905474_1_1_1_1,00.html.