Dépendance : l’apport du plan Alzheimer
Droit des personnes malades
Selon Florence Lustman, chargée du pilotage du plan Alzheimer 2008-2012, intervenant à l’Institut Diderot, « le plan Alzheimer a développé des solutions qui bénéficieront plus largement à l’ensemble des populations dépendantes ». Toutefois, la connaissance du risque dépendance demeure encore imparfaite. Il n’y a pas de cohortes en population permettant d’observer des parcours. « La notion même de dépendance n’est pas clairement définie », en raison notamment du manque d’outils multi-dimensionnels permettant de prendre en compte les incapacités cognitives ou l’influence de l’environnement, et de l’influence de facteurs tels que l’obésité ou le stress, qui peuvent avoir un impact sur l’espérance de vie en bonne santé. Pour Florence Lustman, trois objectifs poursuivis dans le cadre du plan permettent de développer des solutions qui bénéficieront aux personnes dépendantes : l’accessibilité, la lisibilité et l’orientation dans les solutions existantes, avec les MAIA (Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer) ; la compétence et la formation des professionnels ; la place de la personne, avec une démarche sociétale pour faire changer le regard sur la maladie, ainsi qu’une démarche éthique, pour recueillir les besoins et la parole de la personne, concilier respect des droits et sécurité, et prendre des décisions difficiles.
www.agevillagepro.com, 8 mars 2011. www.dailymotion.com/video/xhcm85_news, 1er mars 2011.