Dépendance : de quelle société voulons-nous ? (3)

Société inclusive

Date de rédaction :
01 février 2011

Dodo, internaute, écrit : « qu’est-ce qui conduit quelqu’un à se porter volontaire pour prendre en charge un proche ? Ceux que vous rencontrez le regrettent-t-il ensuite ? Ne se sentent-ils pas piégés » ? Florence Leduc répond : « ce que je prône, c’est vraiment de se poser la question du choix et de ce qu’il entraîne dans la vie de la personne qui devient aidante, d’oser dire ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas, d’avoir un recours systématique aux aides financières, aux conseils, aux services professionnels, pour pouvoir garder sa vraie relation d’aidant à l’autre. Et quand ce travail est fait en amont, non seulement les gens ne regrettent pas, mais ils témoignent que cela leur apporte quelque chose de majeur dans leur vie. En revanche, lorsque ce travail n’est pas fait en amont, on peut être piégé, ou se sentir piégé. Mais il faut vraiment oser faire ce travail en amont ».

www.lemonde.fr, 9 février 2011.