Démence et fin de vie : infirmières « facilitatrices » (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
05 novembre 2011

Pour promouvoir une implication rapide des professionnels, l’infirmière facilitatrice commence par former le personnel des maisons de retraite à l’évaluation de la douleur, ce qui déclenche des questions, qui sont ensuite utilisées pour le reste de la formation. Les deux interventions les plus fréquentes étaient l’évaluation de la douleur et le conseil aux médecins généralistes pour la prise en charge des symptômes de la démence. D’autres interventions concernaient la reconnaissance de la mort imminente, la coordination des soins de fin de vie, le conseil personnalisé aux infirmières, le soutien émotionnel aux familles et aux professionnels. En termes de résultats, la douleur a été réduite chez deux tiers des personnes malades, la discussion avec les familles a permis une prise de conscience de la situation permettant une fin de vie digne et apaisée, une meilleure connaissance des besoins de fin de vie par les professionnels. Un médecin généraliste considère l’intervention de la facilitatrice comme une expérience « professionnellement gratifiante ». Dans la majorité des cas, concluent les infirmières facilitatrices, des soins de fin de vie d’excellence pour une personne atteinte de démence ne demandent pas d’intervention spécialisée, mais une responsabilité partagée de tous les aidants familiaux et professionnels.

Thompsell A et al. Nurse-led support improves dementia care at the end of life. J Dementia care 2011; 19(6): 18-19.Novembre-décembre 2011. National End of Life Intelligence Network. Deaths from Alzheimer’s Disease, Dementia and Senility in England, novembre 2011. www.endoflifecare-intelligence.org.uk/resources/publications/deaths. Pace V, Treloar A et Scott S (coord.). From advanced disease to bereavement. Oxford: Oxford University Press. 448 p. ISBN: 978-0-19-923780-7. Juillet 2011. http://ukcatalogue.oup.com/product/9780199237807.do.