Déficit olfactif : un facteur prédictif de la démence ?

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Date de rédaction :
21 décembre 2013

Une étude épidémiologique longitudinale, menée auprès de mille cinq cents personnes âgées, sans troubles cognitifs à l’inclusion, et suivies pendant dix ans, montre que le risque de survenue de démence est doublé chez les personnes déclarant un déficit de sensibilité olfactive (appréciation subjective). De faibles scores à un test d’identification des odeurs (mesure objective) sont également associés à un risque de conversion vers une démence.

Une étude épidémiologique longitudinale, menée auprès de mille cinq cents personnes âgées, sans troubles cognitifs à l’inclusion, et suivies pendant dix ans, montre que le risque de survenue de démence est doublé chez les personnes déclarant un déficit de sensibilité olfactive (appréciation subjective). De faibles scores à un test d’identification des odeurs (mesure objective) sont également associés à un risque de conversion vers une démence.

Stanciu I et al. Olfactory Impairment and Subjective Olfactory Complaints Independently Predict Conversion to Dementia: A Longitudinal, Population-Based Study. J Int Neuropsychol Soc, 22 janvier 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24451436.