Déficit cognitif objectif et subjectif : la part de la génétique et celle de l’environnement familial
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L’équipe de Laura Fratiglioni, du département de neurologie, sciences du soin et société de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), a utilisé les données du registre suédois des jumeaux (comprenant douze mille personnes âgées de plus de soixante-cinq ans) pour établir la prévalence du déficit cognitif subjectif (39%) et du déficit cognitif sans démence (25%). Les profils socio-démographiques des personnes concernées apparaissent distincts : le déficit cognitif sans démence est associé à un faible niveau d’éducation ; c’est l’inverse pour le déficit cognitif subjectif. Ce sont les influences de l’environnement partagé, plutôt que les caractéristiques génétiques, qui jouent un rôle dans la survenue des déficits cognitifs, qu’ils soient objectifs ou subjectifs.
Caracciolo B et al. Differential Distribution of Subjective and Objective Cognitive Impairment in the Population : A Nation-Wide Twin-Study. J Alzheimers Dis, 10 janvier 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22233768.