Déficit cognitif léger : quel impact sur les conjoints ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Dans sa thèse de doctorat à l’Université de York (Royaume-Uni), Valerie Shaughessny explore les conséquences de l’aide sur les aidants de personnes atteintes de déficit cognitif léger. Le bien-être perçu est semblable à celui du groupe témoin sur de nombreuses dimensions, notamment la satisfaction dans la vie, l’optimisme, le sens du contrôle de la situation (mastery), le soutien social et le style pour faire face à la situation (coping). Les aidants déclarent ne pas être particulièrement déprimés ou anxieux. Toutefois, le fardeau de l’aide leur apparaît lourd, en raison des responsabilités supplémentaires qu’ils doivent prendre en ce qui concerne les activités de la vie quotidienne et les tâches complexes. Les conjoints de personnes atteintes de déficit cognitif léger sous-estiment le risque de progression vers la maladie d’Alzheimer, et ne se sont pas encore informés sur la maladie. Ils essayent de trouver des explications aux modifications de la mémoire, s’interrogeant sur ce qui est normal ou anormal dans le processus de vieillissement, et tentent de développer des stratégies adaptées pour faire face.
Shaughessny V. The impact of mild cognitive impairment on spouses: a multi-modal investigation. PhD Thesis. Moore T, directeur. York University 2011. 144 p. http://gradworks.umi.com/NR/80/NR80591.html, janvier 2012.