Déficit cognitif léger : les biomarqueurs peu précis pour prédire la conversion vers la démence
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Une étude menée par le groupe de recherche collaborative ADNI (Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative) à l’Université Duke de Durham(Caroline du Nord, Etats-Unis) auprès de quatre-vingt-dix-sept personnes atteintes de déficit cognitif léger, suivies pendant quatre ans, montre que ce n’est pas un seul biomarqueur, mais plusieurs, qu’il faut utiliser pour améliorer la capacité de ces tests à prédire la conversion du déficit cognitif léger vers une démence. Cette capacité prédictive reste toutefois faible : la combinaison de l’imagerie par résonance magnétique (qui mesure l’atrophie cérébrale), du PET-scan au 18F-fluoro-déoxyglucose (qui mesure le métabolisme du glucose cérébral) et des marqueurs amyloïdes et tau dans le liquide céphalo-rachidien (qui mesure les protéines susceptibles de s’agréger de façon pathologique dans les neurones) accroît la précision du diagnostic en réduisant les erreurs de clkasification de la pathologie de 41.3% à 28.4%. La meilleure information pronostique est apportée par le test PET-scan au 18F-fluoro-déoxyglucose.
Shaffer JL et al. Predicting Cognitive Decline in Subjects at Risk for Alzheimer Disease by Using Combined Cerebrospinal Fluid, MR Imaging, and PET Biomarkers. Radiology, 11 décembre 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23232293.
http://radiology.rsna.org/lookup/suppl/doi:10.1148/radiol.12120010/-/DC1