Déficit cognitif et cancer : quelles conséquences ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2009

Qu’arrive t-il lorsque deux maladies chroniques graves se superposent ? Une étude américaine, menée par Claire Robb et ses collègues du service d’oncologie adulte de l’Université de Géorgie (Etats-Unis), a comparé la survie de quatre-vingt-six personnes atteintes de cancer et de troubles cognitifs et de cent soixante-douze personnes atteintes de cancer seul. Les personnes du premier groupe vivent cinquante-trois mois (4.4 ans) de moins que celles du second groupe. Les personnes atteintes de démence au stade sévère n’ont survécu en moyenne que huit mois. Si les patients de cette étude ont reçu le même traitement contre le cancer, quel que soit leur statut cognitif, cela n’est pas souvent le cas. Plusieurs études montrent une abstention thérapeutique chez les personnes atteintes de démence. Si Claire Robb n’est pas favorable à des traitements agressifs au stade sévère de la démence, elle demande que des recommandations soient produites pour la prise en charge de personnes atteintes de cancer et présentant des troubles cognitifs.

www.uga.edu, 14 décembre 2009. Crit Rev Oncol Hematol. Robb C et al. Patterns of care and survival in cancer patients with cognitive impairment. 26 août 2009.